Après réexamen, le parquet de Rennes, "en lien avec la chancellerie", permet aux parents d'utiliser l'apostrophe dans le prénom qu'ils choisissent pour leur enfant. Avec une distinction néanmoins entre l'apostrophe et le tilde.
Le Parquet de Rennes vient de publier un communiqué de presse dont voici un extrait. Il revient sur une première décision qui avait été de refuser le prénom Derc'hen à un couple de parents dont le fils était né en août dernier à Rennes.
Derc'hen retrouve son apostrophe
"Il en résulte que, la circulaire du 23 juillet 2014 ne statuant pas expressément sur l’utilisation de l’apostrophe et s’agissant en outre d’un signe orthographique d’utilisation courante, il peut être considéré que son emploi n’est pas formellement interdit.
À la lumière de cette analyse, des instructions destinées à autoriser l’utilisation de l’apostrophe dans le choix des prénoms vont être rapidement transmises à l’ensemble des procureurs de la République du ressort de la cour d’appel de Rennes. Pour ce qui concerne plus spécifiquement la situation de l’enfant prénommé « Derchen », il a été décidé, en concertation avec le procureur de la République de Rennes, que ce prénom fera l’objet, à l’initiative du
parquet, d’une rectification afin d’être remplacé à l’état-civil par « Derc’hen »."
Bienvenue aux Derc'hen !